Et la vie s'en va comme elle vient...

Triste date. A l'heure où le monde est à la fête, certaines âmes s'en vont, sans un bruit. Je me retrouve face au silence dur et amer de l'envol. D'une personne que je ne reverrais sans doute plus jamais. Il n'est plus là, pourtant le temps semble n'en faire qu'à sa tête.Les secondes s'écoulent, et moi, passive et distraite par ce portrait qui m'habite, je laisse couler les larmes.
Tristement, doucement, c'est un peu comme cela que j'ai appris cette nouvelle. Elle me bouscule, me met à terre, m'achève, sans que je ne puisse rien faire. Je voudrais que le temps se stoppe en sa mémoire, comme pour honorer tout ce qu'il a pu faire de bien durant sa vie. Ce qu'il a été, et ce qu'il a construit. Les arbres ont perdu leurs feuilles aux couleurs or, moi j'ai perdu mon grand-père. Et je n'accepte toujours pas cette fatalité qui me poigne le cœur. Que mon bras se raccroche au tiens, que ton espérance soit meilleure.Je t'aime.